S. Dracius donne, dans Le cunnilingus est la preuve vivante que le latin n’est pas une langue morte, une touche antique à sa créolité & vice-versa grâce au jeu de la langue, en mets succulents à la saveur métissée. 
« Il y a toujours des gens pour vous gâcher le plaisir », dixit J.D. Salinger dans L’Attrape-cœurs. Dans Le cunnilingus est la preuve vivante que le latin n’est pas une langue morte, Suzanne Dracius nous livre son regard sur des questions de la vie de tous les jours, d’apparence anodine, qui pourraient gâcher le plaisir d’être femme : un jeune médecin, dans sa Martinique natale, qui refuse d’être son parrain, car elle est née fille et que, soi-disant, cela porte malheur de porter sur les fonts baptismaux, pour la première fois, une fille… des quolibets qu’une femme risque d’entendre, en tirant la langue pour déguster « les sorbets de l’enfance » et « nicher » les bords de son cornet de sorbet coco… La romancière martiniquaise, qui enseigna les Lettres classiques et la stylistique à l’Université des Antilles, joue voluptueusement, non sans quelque humour, avec « la langue de Molière sauce chien », dans un français à la fois chatoyant et respectueux des règles et de l’esthétique de la langue, pimenté d’éclats de sa langue paternelle, le créole, et du latin de ses études à la Sorbonne, pour camper volcaniquement des postures de femmes doubout (debout), dans un récit au féminin pluriel. 
Animé par :
Claire Richer, présentatrice d’émissions littéraires de télévision en Martinique. 

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